BILLETTERIE

PRÉSENTATION

Soirée musicale et humoristique en deux parties

Première partie

« Des notes pour le dire ». Seul en scène de Nicolas de Laprade mis en scène par Juliette Wiatr.

Seconde partie

Trio op 11 pour piano, violon et violoncelle de Fanny Hensel-Mendelssohn

Dorit Oitzinger, violon

Delphine Kerob, violoncelle

Laurent Guanzini, piano

Des notes pour le dire, seul en scène musical et humoristique de Nicolas de Laprade mis en scène par Juliette Wiatr dont l’aventure a commencé dans le petit théâtre du Kibélé il y a un an déjà.

« Au commencement était le verbe » nous dit-on dans les milieux autorisés. Certes, mais comment « verbaliser » le commencement?

« Au commencement », genèse d’un spectacle où le personnage se découvre sans début.

Dans un jaillissement de paroles et de notes de musique, un fil d’Ariane se rattache au début… Le personnage s’y perd. Mais oser Tous les matins du monde pour qu’advienne son propre début, au fil de l’aube…

Trio op 11 pour piano, violon et violoncelle de Fanny Hensel-Mendelssohn

C’est aux alentours des années 1845-46 que Fanny Mendelssohn mariée au peintre Hensel « ose » pour la première fois se défaire de la tutelle de son frère Felix et de la loi patriarcale lui interdisant de se faire éditer et de se produire dans la sphère publique.

C’est au retour d’un voyage à Rome où elle a rencontré Charles Gounod qu’elle parvient enfin à se libérer, à se considérer comme compositrice à part entière. Elle est âgée alors d’une quarantaine d’années.

Alors elle ose. Elle donne le jour à son trio, c’est une merveille.

Tout est là : son génie, sa passion, son audace… Elle s’éteindra un an plus tard lors d’une répétition.

Le trio op. 11 est donc son œuvre ultime, son testament, une Evangile sans parole…

Faire entendre ce trio est plus qu’un acte de foi, c’est une réparation, une réparation à la mémoire de Fanny Hensel qui à l’égal de son frère fut une Mendelssohn-Bartoldy, petite-fille du génial Moïse.